LE PLAT DE RESISTANCE
Pas de photo de la Patrouille Apache (j'en ai, mais je n'en suis pas content); ni des Acroez de la Patrouille REVA (même raison, le fond ne me satisfait pas), encore moins du CAP 231 de l'Equipe de Voltige de l'Armée de l'Air (ce sont les ULM derrière qui ont des couleurs un peu trop flashantes à mon goût...). Par contre, nous reprenons le spectacle au moment du passage des deux De Havilland DH 100 Vampire, du Cercle de Chasse de Nangis. Les débuts de l'aviation à réaction devant nos yeux ébahis... Ces machines ont près d'un demi-siècle et elles volent toujours aussi bien !
Il s'agit du numéro 10017, codé J-DU (remarquez l'inversion du code, selon le côté que l'on regarde), aux couleurs de la SPA 65 Chimère. Je ne sais si c'est cet appareil ou le suivant, mais l'un des deux était piloté par un grand nom de l'aéronautque française, M. SAGET (dont l'un des descendants drague au micro les jeunes femmes lors des meetings aériens, et, accessoirement, commente les évolutions de la Patrouille de France... ;-). Cela fait plaisir de voir de tels appareils toujours en état de voler grâce à des passionnés tels que lui !
Au tour maintenant d'un pilote étranger de nous montrer ce qu'il peut faire ! En l'occurrence, il s'agit ici du pilote de Force Aérienne Roumaine aux commandes de son MiG-21 biplace d'entraînement. Première fois que je vois une présentation en vol d'un tel appareil, et je dois dire que j'ai été soufflé ! Très rapide, très maniable, je pense qu'il aurait donné du fil à retordre aux forces de l'OTAN s'il y avait eu un affrontement avec le Pacte de Varsovie ! Je pense que l'année prochaine, je ferai un tour du côté de Hradec-Kralove pour en voir d'autres !
Une patrouille maintenant, et pas n'importe laquelle
! Les Raffin Mike, de la base de Saint-Dizier, sur Jaguar E. Ici, c'est le
biplace E6 qui vous est présenté. Depuis le mois de Juin, l'Escadron
de Chasse 01.007 Provence
est la dernière unité à être équipée
de Jaguars... J'en suis fort triste ! C'est un avion qui a une sacrée
g...le en tout cas ! La démonstration fut habituelle, c'est-à-dire
excellente... Eh oui, on peut aussi faire de la voltige sur un chasseur-bombardier
!
Voilà maintenant son équipier, sur le
Jaguar E37, après la présentation. Je ne me lasse pas de les
regarder évoluer. Ils sont impressionnants de maîtrise et de
dextérité ! Mais je suis bien mieux sur terre pour les admirer
que dans les airs... à ne pas comprendre ce qu'ils font ! Quoique,
cela ne me dérangerait pas, une fois, de voler avec eux... Après
tout, ils ont une place disponible, derrière... L'appel est lancé
:-)
La présentation suivante était celle d'un
Tornado allemand du JaBOG 34 si mes informations sont exactes. Comme toujours,
ce qui a plu au public était l'utilisation des ailes à géométrie
variable, et aussi du système de freinage utilisé (pas de parachute,
mais obstruction des réacteurs, ce qui entraînait une redirection
de la poussée en sens inverse, et donc, freinage). Grand merci au
pilote qui nous a adressé un amical coucou au moment où nous
déclenchions... Merci !
C'est maintenant au tour d'une des trois unités navigantes de la base de monopoliser l'attention du public : il s'agit en l'occurrence du CITac 00.339 Aquitaine (qui a pris cette appellation depuis le mois de Mai 2001 : l'unité étant déjà consituée des escadrilles de cet ancien escadron, il était donc normal qu'elle en récupère aussi le nom !). Nous pouvons admirer les trois types d'avion équipant cet escadron, à savoir le Jaguar, l'Alphajet et le Mystère XX.
C'était l'une des dernières fois qu'un Jaguar volait sous les couleurs de cette unité : en effet, 10 jours plus tard, il quittait la base de Luxeuil, remplacé dans son rôle par l'Alphajet. Ainsi, cette formation nous a présenté l'ancien et le nouveau CITac ! C'est le genre de photos que l'on ne pourra plus faire souvent, maintenant ! Tiens, un nuage, je ne m'en souvenais pas... Ah, si, c'est vrai :-) D'ailleurs, il a même fait un peu de bien, nos peaux en ayant bien besoin ! Quoique, c'est normal, à Luxeuil, nous étions sur le terrain des Peaux-Rouges du La Fayette !
Un dernier passage avant de se poser. C'est quand même
assez rare de voir des avions _modernes_ de différents types voler
ensemble... Alors, il ne faut surtout pas trembler au moment de déclencher
! Un regret quand même : que ces avions n'aient pas été
parqués avec les autres, devant le public, qu'ils soient retournés
directement à leur parking. Nous aurions pu en profiter pour prendre
les insignes de dérive en photo !
En parlant d'avions de différents types... En
voici deux autres ! Un Mirage 2000N du La Fayette en position de ravitaillement
en vol derrière un Boeing KC-135FR de l'Escadron de Ravitaillement
en Vol 93 Bretagne, basé à Istres (là où se trouve
le Limousin). Bien entendu,
le ravitaillement n'aura pas lieu, mais c'est quand même déjà
impressionnant, surtout quand on pense aux turbulences qui doivent être
générées par le quadriréacteur !
Une présentation un peu plus dynamique maintenant : celle de l'Alphajet du Saintonge. Et quand je dis... namique, ce n'est pas peu dire ! J'ai rarement vu un Alphajet autant secoué qu'entre les mains de ce pilote ! Je plains les élèves de ce moniteur :-) C'est surtout son passage dos qui m'a particulièrement plu ! L'avantage d'être à contre-jour, c'est que je ne pouvais pas faire de photos, donc, j'ai pu admirer les présentations ! Et celle-là fut l'une de mes préférées !
Voici maintenant le gars de la Marine, dans son Super-Etendard Modernisé (numéro 13, flotille 17F). C'est vrai que cet avion est assez petit (normal, pour être sur porte-avions... Ils doivent adorer, les pilotes, quand ils se posent sur les porte-avions américains ! La réciproque, par contre, ne doit pas être appréciée !). Une jolie démonstration. Notez la radôme non camouflé, comme sur les premiers Mirage 2000C de l'Armée de l'Air.
Le revoilà à la fin de sa présentation.
J'ai eu l'occasion de parler avec un pilote de cette flotille, au meeting
de Florennes : ils sont gonflés les gars ! Il m'a notamment parlé
d'un "concours" entre les pilotes : au moment du catapultage, il faut réussir
à garder sa tête éloignée du siège éjectable
le plus longtemps possible (ce qui fait que la claque est encore plus forte
!). Cela genère-t-il des cous... disproportionnés par rapport
à ceux des pilotes "terrestres" ?
Et maintenant, la seconde patrouille de voltige sur avions d'armes, à savoir le Mirage F1, j'ai nommé... Les Voltige Victor, de l'Escadron de Chasse 03.033 Lorraine, de Reims. Eux aussi sont plutôt doués dans ce qu'ils font ! Nous avons encore eu droit à un magnifique spectacle. Petit salut amical du pilote à notre intention au moment où les avions gagnent le taxiway pour rejoindre le seuil de piste. Ah oui : le numéro de cet avion est le 502.
Le 33-FX 502 au grand complet :-) Dire qu'il y a une
place disponible derrière le pilote... Quel gâchis, j'aurais
pu y être !
Son collègue maintenant, le monoplace 33-FD numéro
24. J'ai toujours vu cette patrouille composée d'un monoplace et d'un
biplace (plus un autre avion en réserve...)
Tiens, une surprise ! Ils ont décollé
à contre-sens des autres appareils ! Vite, prenons une photo ! Ce
sera l'une des rares que je prendrai au moment du décollage : en effet,
des hangars nous empêchaient de prendre les appareils au moment où
ils quittaient le sol ! On ne peut pas tout avoir... Dommage !
Et voilà, la présentation est terminée,
nous rentrons au bercail... sous les applaudissements du public ! Bravo,
Messieurs !
Bon, regardons, le programme, que nous reste-t-il... Du Mirage 2000N, du Mirage 2000.... N, du Mirage 2000.... C et... des Alphajets ! Ah, je crois qu'il est temps de passer au dessert !